Parfois, la nuit a été courte, souvent trop d'ailleurs, alors on bougonne dans son fort intérieur, on peste contre la musique diffusée et complètement inadaptée à un réveil en douceur, mais à quoi peuvent ils bien penser quand ils font leur programmation à la radio, certainement pas à ce qui comme moi vont commencer leur cinquième jour de la semaine du LinkinPark plein les oreilles !
Péniblement, on entrouvre un oeil puis le second, et là, on fait "face" à cette nuque tiède et couleur caramel ou à cette bouche pulpeuse, entrouverte et qui laisse s'échapper un timide souffle tiède... Ses contours qu'on aime tant et qui, quelqu'ils soient sont tous des invitations à la tendresse, quelques instants volés à cette journée qui sera encore certainement beaucoup trop longue parce que passer séparer trop longtemps de Lui.
Alors s'engage un combat perdu d'avance, un combat contre ses chiffres rouges qui se succèdent trop vite, on lui vole un baiser, on en dépose un autre dans ce petit espace, niché juste sous son oreille, ce bisous qui a coup sûr lui arrachera un petit sourire... Parce que le but de la manoeuvre, même si elle est douce et discrète, c'est tout de même de le tirer des bras de Morphée pour le nicher aux creux des notres et de commencer nous aussi la journée sous une pluie de bisous doux et sucrés.
Mais hélas, les chiffres eux continuent de défiler alors l'espace d'un instant on imagine milles excuses téléphoniques qui nous permettrait justement de nous défiler, d'éviter cette journée de travail qui nous attend et puis, comme à chaque fois, notre "bonne" conscience arrive de nul part et nous oblige à mettre un terme à cet instant.
A ce moment là, à peine quitté ses bras on se dit : Vivement demain matin...
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