Parce que je ne me lasse pas de la regarder...

Je partage avec vous cet instant de vie, de complicité, et de fierté pour nous parents...

Un nouveau chapitre s'ouvre...

Rentrée 2014...

La semaine dernière avait lieu la rentrée scolaire, dernière année de maternelle pour Aaron et la première d'Eden.

    Même si la journée s'annonçait plutôt bien, en quittant l'école mon cœur de maman a reconnu les larmes de celle qui est pour moi toujours un bébé, j'ai su me montrer forte ou lache pour ne pas y retourner car il m'aurait été impossible de "l'abandonner" une seconde fois. Le midi, elle est revenue avec le sourire, son frère lui, n'a pas quitté le sien de la matinée.

Comme c'était ma "grosse" semaine, je n'ai pas eu l'occasion de l'y déposer de nouveau, par contre j'ai accompagner les enfants à la garderie vendredi matin et là, cela c'est très bien passer. Mais ce matin lorsque je les ai déposé au bus, de nouveaux quelques larmes de notre princesse mais vite effacées, j'ai même eu le droit à des coucous et à des envolés de bisous et cet après midi, ils y sont retournés avec le sourire ! Et oui, parce que grande nouveauté pour moi, je me retrouve seule le matin et l'après midi, la faute à la nouvelle réforme car les TAP ne sont pas obligatoires mais si l'enfant est inscrit il doit y être assidu sous peine d'être radier et n'ayant pas d'autre moyen de garde lorsqu'on bosse Eden va à l'école même les après midi où je suis à la maison. 

    Je me retrouve donc seule les jours d'école, sauf de 12 à 13H30 car je les récupère le midi étant donner qu'ils ne sont pas super fans de la cantine.

    Ce qui est bizarre c'est l'effet qu'à cette rentrée sur les "autres", famille, amis, collègues... On nous tanne avec la question du "troisième". Je m'amusais mardi du nombre impressionnant de maman "à gros bidons", l'entrée de l’aîné à l'école à ce don de donner des envies de bébé visiblement ! lol Pour moi ça n'a jamais été le cas, j'ai déjà dû attendre suffisamment longtemps le "bon" moment pour qu'on puisse se lancer dans l'aventure avec Aaron alors il n'était pas question qu'il en soit de même pour ma seconde grossesse... Et qu'on ne me parle pas de "profiter de bébé" car je n'ai jamais eu l'impression de les délaisser ni l'un ni l'autre et je n'ai pas l'impression d'être passer à coté de quoique ce soit...

    Cet autre bébé, il en a été question mais jamais planifié, cette envie ne me quitte pas mais paradoxalement je ne ressent pas le besoin de la satisfaire. Pour Valentin cela est plus clair, c'est non, pas maintenant, il ne serait pas contre dans quelques années alors que moi, dans quelques années... Aaron va avoir 5 ans en octobre, 5 ans ça aurait été un écart d'age acceptable pour moi mais au-delà... Aaron et Eden sont tellement complices, j'ai peur qu'un autre enfant soit difficile à intégrer dans leur fonctionnement, alors on me parle de bébé de la quarantaine mais pour le moment je n'envisage pas cela, ça ne me fait pas rêver...

Alors oui, le troisième j'y pense et je me trouve toutes les bonnes excuses pour y renoncer  malgré tout cette idée ne me quitte pas, je suis jalouse à chaque grossesse qu'on m'annonce, j'envie ses bidons qui s'arrondissent pour de jolie raison, je ne fais pas le deuil de ces grossesses que je ne vivrais pas, ces enfants que je n'aurais plus... Mais cela ne m'attriste pas car au-delà de ça j'ai décidé de savourer et de profiter du bonheur que notre famille à quatre nous apporte plutôt que de chercher à en avoir plus à n'importe quel prix...

30 ans...

Je suis un peu d'elle, un peu de lui,
Le samedi 24 septembre, elle m'a donné la vie. 
Si ils en sont les fondations, j'ai quand à moi été la première "pierre" de notre famille.
J'avais deux ans quand ils se sont marié, deux de plus quand Mathieu est arrivé.
J'ai grandi, aimé, choyé, entouré...
J'ai vécu des histoires, des amourettes, j'ai aussi aimé au point de m'oublier, j'en suis ressortie blessée et puis j'ai mis un certain temps à cicatriser et un jour j'ai décidé de continuer d'avancer et j'ai bien fait car je l'ai rencontré.

Au début je me suis méfiée et ensuite me suis, enfin, laissée aller à l'aimer.
J'avais 21 ans quand je l'ai rencontré,
26 quand Aaron est arrivé,
27 quand on s'est marié
Pas tout à fait 28 quand Eden a fait son entrée.

Dans 12 jours j'aurais 30 ans et j'ignore encore ce qui m'attends...

Encore du temps,

Les blogs ne sont décidément plus à la fête,
je viens de retrouver celui-ci au hasard d'un commentaire, déposé par je ne sais qui, qui plus est, et sur un billet qui me parait bien ironique aujourd'hui mais après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas, du moins c'est ce qu'on croit !
Ma vie, du haut de mes presque 30 ans :) me parait toujours aussi belle, comme j'en avais fait mention dans mon billet précédent, Eden, notre princesse, est venue ajouté à nos vies cette touche de rose qui manquait le 31 juillet 2011. Depuis, on grandit ensemble, à quatre, on a traversé quelques tempêtes mais on garde le cap et on continue de s'arranger pour que le ciel reste toujours bleu au dessus de nos têtes.

On profites...

A bientôt peut être

Depuis le temps...

Lors de mon dernier billet, Aaron avait 6 mois...

De l'eau à couler sous les ponts depuis avec le 9 octobre 2010, la célébration de notre mariage et celle du baptême d'Aaron et le 5 décembre, l'annonce d'une nouvelle grossesse, et oui, d'ici quelques semaines, 6 tout au plus, notre famille s'agrandira une nouvelle fois, avec la naissance d'une petite princesse cette fois,

...Promesse d'un nouvel Eden...

1/2 an...

Demain,

Dans quelques heures plutôt,

Six mois déjà,

Un demi an,

J'aime pas, ça va trop vite

Mais je t'aime Toi, un peu plus chaque jour.

De retour d’une jolie ballade en tête à tête avec mon fils chéri.

Une de ses ballades où on peut se permettre de faire le vide, de ne penser à rien ou au contraire, imaginer mille et une choses qu’on pourrait faire, prendre un chien, choisir cette endroit pour les photos du mariage, pourquoi pas un poney ? Hésiter entre un siège ou une petite charrette pour le vélo cet été…

Être les deux pieds sur terre mais laisser l’esprit, lui, s’évader…

Rentrer à la maison, coucher Bébé, se servir une grande tasse de thé, se poser et continuer à divaguer…

Certaines idées disparaissent mais d’autres, tenaces, restent bien ancrées, là, dans la tête et dans l’esprit. Comme cette idée, douce et folle, de mettre en route le deuxième (je n’ose penser “la” car je ne sais pourquoi mais je “le” sens comme ça) en route, maintenant… “Profites de ton bout de chou”,”c’est trop tôt”,”Aaron est calme mais peut être qu’il va changer”… Tout ça, toutes ces phrases, je les entends, mais ai-je envie de les écouter… Il y a peu de temps, très peu, on y a cru à cet incident, ce coup de pouce du destin et quelque part, malgré cet unique trait rose, j’y crois encore. Mais ce désir bataille fort avec cette envie d’un joli mariage, d’une jolie robe, j’ai envie d’une deuxième grossesse qui ne soit pas bâclée, dont je puisse vivre sereinement chaque moment comme ce fut le cas avec Aaron même si je sais bien que quelque soit le moment où cette grossesse arrivera, elle sera forcément différente de la première.

Enfin bref, ça cogite encore sévère dans mon cerveau de blonde mais bon, rien de bien méchant, juste des envies faites de contradictions, des trucs de filles quoi !