De retour d’une jolie ballade en tête à tête avec mon fils chéri.

Une de ses ballades où on peut se permettre de faire le vide, de ne penser à rien ou au contraire, imaginer mille et une choses qu’on pourrait faire, prendre un chien, choisir cette endroit pour les photos du mariage, pourquoi pas un poney ? Hésiter entre un siège ou une petite charrette pour le vélo cet été…

Être les deux pieds sur terre mais laisser l’esprit, lui, s’évader…

Rentrer à la maison, coucher Bébé, se servir une grande tasse de thé, se poser et continuer à divaguer…

Certaines idées disparaissent mais d’autres, tenaces, restent bien ancrées, là, dans la tête et dans l’esprit. Comme cette idée, douce et folle, de mettre en route le deuxième (je n’ose penser “la” car je ne sais pourquoi mais je “le” sens comme ça) en route, maintenant… “Profites de ton bout de chou”,”c’est trop tôt”,”Aaron est calme mais peut être qu’il va changer”… Tout ça, toutes ces phrases, je les entends, mais ai-je envie de les écouter… Il y a peu de temps, très peu, on y a cru à cet incident, ce coup de pouce du destin et quelque part, malgré cet unique trait rose, j’y crois encore. Mais ce désir bataille fort avec cette envie d’un joli mariage, d’une jolie robe, j’ai envie d’une deuxième grossesse qui ne soit pas bâclée, dont je puisse vivre sereinement chaque moment comme ce fut le cas avec Aaron même si je sais bien que quelque soit le moment où cette grossesse arrivera, elle sera forcément différente de la première.

Enfin bref, ça cogite encore sévère dans mon cerveau de blonde mais bon, rien de bien méchant, juste des envies faites de contradictions, des trucs de filles quoi !